Semaine 3 - du 6 au 12 décembre -

Semaine 3

Voici votre "un mot, un texte" de la semaine. Nous vous donnons un mot et vous devez nous donner un texte de maximum 20 lignes en vous inspirant du mot.

Le mot de la semaine est :

Presque la moitié de la semaine et toujours pas de poste. Je suis triste T___T Mon mot ne vous inspire pas ?

Bon, je vais donner l'exemple alors.

Citation :

Ses poils se hérissaient de toutes parts. Ses pupilles élargis au maximum, il cherchait avec désespoir d'où venait le danger. Un bruit assourdissant, sourd, comme un vrombissement, arrivé de partout, ne lui laissant aucune chance de trouver d'où le monstre venait.
Il se trouvait terré dans un coin de la pièce, coller contre le mur afin de ne pas se faire attaquer par derrière. C'est de là qu'il le vit, la source du son, étrange et inconnu, indescriptible à son esprit. Mais pire encore, la personne qu'il aimé le plus au monde se faisait suivre, le monstre s'approchant par à coup, tandis que la femme le fuyait à petits pas.

Rassemblant tout son courage, prenant une grande respiration silencieuse, il bloqua son souffle et attaqua, courant le plus vite possible, il fonça vers la source du bruit, mais fit demi tour avant de toucher au but, la chose ayant tourné vers lui à son arrivée.

La femme s'arrêta d'avancer, se retourna et dans un murmure lui dit :

"Ben alors, on a peur de l'aspirateur ? Pauvre petit chaton, tu verras tu vas t'y habituer."
Et elle reparti faire son ménage, dans l'indifférence la plus totale pour le bébé chat.

Très fort le tour de force là Flo <3 ! bravo !

Bon allez, on s'y lance =F.

Citation :

"Le danger, ma pauvre petite âme ne vient pas de nous, il vient avant tout de toi."

Je penchai le regard sur le coté sans comprendre. Moi ? J'étais un danger pour moi ? Laissez moi rire ! Ce vieux bonhomme était vraiment qu'un vieil imbécile. Je m'élançai en courant dans la prairie verte. Le soleil me réchauffait la peau, j'étais à peine habillée. Je me mis à courir alors après un papillon sans faire attention où j'allais.

D'un coup, le paysage changea de tout au tout. Je me retrouvai dans un froid humide, le soleil n'était plus là. Je levai les yeux, j'étais entourée d'arbre et mon papillon avait disparu. Les arbres étaient dépourvus de feuilles, les branches pointues et menaçantes. Je commençai à avancer et plus je m'enfonçai, plus le silence me glaçait le sang. Mon sang s'accéléra soudainement, mon coeur résonnait dans mes tempes ce qui m'abrutissait peu à peu. Mes pupilles se dilatèrent, mon souffle se fit plus rapide, moins profond. Mes bras tremblèrent et s'en suivirent mes jambes. Il fallait que je sorte d'ici, de cette monstrueuse forêt. Je me mis à courir en priant que mes jambes soutiennent mes pas jusqu'à ce que je sorte d'ici...Plus je tournai, plus je me sentais perdue. Prise au dépourvue, paniquée et persuadée de ne plus jamais sortir de là, je m'effondrais auprès d'une souche morte et hurla d'un coup. J'avais les jambes écorchées, le souffle qui ne se calmait pas et une peur si tenace que mon coeur s'affolait plus d'une fois. Le silence était la pire chose car je dus alors parler avec moi - même et accepter avec un goût très amère la vérité : j'étais un danger pour moi - même. Mon insouciance, ma trop grande confiance en moi, ma curiosité, tout ce qui est moi m'avait fait venir ici et maintenant, j'étais perdue. J'essayais de sécher mes larmes mais j'y arrivais pas...Soudainement mon nom retentit et je me levai d'un bond, sans m'en rendre compte, avec une joie presque primitive, je m'élançai vers les voix hurlant en même temps que j'étais là. J'arrivai vite vers le vieil homme qu'il m'avait dit la vérité et je me plongeai dans ses bras en pleurant. J'avais que 8 ans et je venais de comprendre l'instinct du danger...

Moi même je trouve ça étrange XD donc on est deux =D